Conseil municipal du 11 mars 2021 : Oui au mécénat, mais pas n’importe comment !

Lors du conseil municipal du 11 mars, Xavier Bouvet a regretté que la Ville accepte un don de 140 000 euros d’une société (ESKA-Derichebourg) qui licencie dans le même temps 163 salariés à Toulouse. Et surtout que cette opération ne se soit pas faite en transparence, avec un débat en conseil et une information plus claire en amont. Unis n’a rien contre le mécénat, au contraire, mais pas n’importe comment. Une position qui a ulcéré le maire, François Grosdidier, qui n’a pas su garder son sang-froid et a adopté une attitude outrancière et insultante envers le leader de l’opposition, qui a décidé de quitter la fin du conseil suite à ce manque de respect inacceptable.

Avant cet incident, Charlotte Picard a rappelé l’importance du soutien au spectacle vivant, Danielle Bori a critiqué le choix du maire de relancer d’énièmes études plutôt que de suivre l’Anru, notamment Chemin de la Moselle, Nicolas Tochet a suggéré d’aller plus loin dans la métropolisation des lieux culturels messins, en pensant surtout à la Cité musicale. Entre autres.

A noter que pour une opposition jugée systématique et dogmatique, Unis a voté favorablement la quasi totalité des points à l’ordre du jour, à l’exception de l’un d’entre eux.

Nous vous partageons ci-dessous l’ensemble de nos interventions, et dans leur intégralité, lors de ce conseil.

Intervention de Xavier Bouvet sur le point numéro 16, mécénat :      

Nous voterons ce point et je souhaite en profiter pour dresser un parallèle avec l’une des décisions communiquées lors de ce conseil, l’acception du don d’une Statue valorisée à 140 000 euros, don de la société ESKA-Derichebourg. Dans un cas, celui du jardin éphèmère, nous avons une convention et un débat, ce qui est sain, et justifié par l’existence de charges et de conditions pour la Collectivité dans cette opération. Dans l’autre cas, une simple décision d’acceptation, au motif que le don est sans conditions ni charge, ce qui se discute assez facilement puisque l’entretien, le nettoyage et la réparation de la statue sont une charge financière récurrente.
Dans le cas du financement du Jardin, le mécénat répond à une sollicitation cadrée de la ville de Metz, en direction du reste de l’ensemble du secteur privé, ce qui n’est pas le cas de la Statue.
Enfin, et plus sur le principe, dans le second cas il s’agit d’accepter un don de 140 000 euros par une entreprise dont le groupe vient de licencier 163 personnes à Toulouse. Et nous regrettons que la figure du Chef de la France libre y soit mêlée.

Le lien vers les débats et la délibération

A la suite de cette intervention, François Grosdidier s’est montré extrêmement véhément et insultant envers le leader de l’opposition, qui a décidé de quitter la fin du conseil municipal. Voici notre communiqué de presse sur cet événement :

Attitude outrancière et insultante de François Grosdidier
   
Hier soir, le groupe Unis à travers une intervention de Xavier Bouvet, a signalé que le don d’une statue d’une valeur de 140 000 euros par la société Eska-Derichebourg aurait pu faire l’objet d’un vote et débat en bonne et due forme, aurait dû s’inscrire dans un projet cadré par la ville, et émanait d’une société dont le groupe a licencié 163 personnes à Toulouse.
Intervention qui saluait dans le même temps un autre mécénat, pour le jardin éphémère de la Place de la Comédie, et que le groupe Unis a voté, comme 20 des 21 points à l’ordre du jour.

Cette intervention factuelle a donné lieu à des éructations décalées tant dans leur ton, que dans leur propos. Mise en cause d’opérations régulières de mécénat passées ou futures parfaitement hors sujets, « débat qui n’a aucun début de commencement de raison d’exister », cherchant à « démolir et faire mal à la ville de Metz », opposition
« imbécile ».

Il est du devoir du conseil municipal d’examiner le contexte des mécénats – et regretter l’insistance du mécène à livrer une première statue de 80 000 euros, puis une seconde de 140 000 euros, alors même que le groupe licencie en grand nombre dans un contexte difficile, relève d’un débat transparent et normal.

Ce qui est anormal est l’attitude outrancière et insultante de François Grosdidier.

Intervention de Charlotte Picard sur le point numéro 1, soutien au spectacle vivant  :  

Monsieur le Maire,
Chers collègues,

Le groupe UNIS votera ce point un. Nous nous devons de soutenir nos associations, d’ailleurs beaucoup d’entre nous viennent du tissu associatif, certains ont même dû se déconnecter de notre conseil à cause de cette implication.

Ce point concerne le soutien aux associations, mais au-delà, aux artistes de spectacle vivant. Ce n’est pas une question de droite et de gauche, mais de continuité dans le soutien aux artistes messins, et d’ailleurs je note une grande continuité dans ces subventions par rapport à l’ancienne majorité. Je voulais le noter, car il est facile de faire du passé table rase, en omettant l’investissement des acteurs locaux et en déstabilisant le travail accompli par les gens hors de toute idée politicienne.

Ces artistes sont à la peine, un grand mouvement est prévu dimanche pour demander la réouverture des lieux de culture, mouvement que je soutiens, avec mes collègues du groupe UNIS : nous ne pouvons rester enfermés plus longtemps devant le bocal du PAF, sans pensée, sans rêves, sans échanges, sans expérience artistique. Et depuis un an, les artistes, eux, pensent. Ils font partie de la solution de sortie de crise de notre société contre ce que nous commençons à appeler la « fatigue pandémique ».

Metz a donc, comme toujours, besoin de ses artistes. Les années fastes, pour faire briller la ville dans et hors ses murs. Les années de disette, pour créer autour d’eux et de ce qu’ils nous partagent, cette idée toujours mouvante de « peuple ».

Nous allons donc bien évidemment voter pour ce point.

Une question persiste : en commission je vous interrogeais sur les 3 subventions aux projets refusées. Je m’attendais à une réponse tenant aux projets en eux-mêmes, ce qui s’entendrait. Mais vous nous avez dit de pas donner certaines subventions aux projets aux structures au prétexte qu’ils aient déjà reçu des subventions de fonctionnement. C’est un choix. Mais, depuis la LOLF et le fléchage très précis de l’usage des fonds publics, cela signifie que vous permettez à ces structures de siéger à Metz, mais pas d’y travailler : vous participez par exemple au salaire de l’administrateur, mais pas au projet artistique. Et ceci est un choix que je n’arrive pas à expliquer, si vous pouviez nous éclairer là-dessus.

Le lien vers les débats et la délibération

Intervention de Danielle Bori sur le point numéro 6, fonctionnement des écoles sous contrat d’association et contrat simple :
L’abaisssement de l’instruction obligatoire de 6 à 3 ans n’a pas eu beaucoup d’effets sur le nombre d’enfants non scolarisés en maternelle, puisqu’il était déjà de 97 % en France Métropolitaine, mais il engendre de nouvelles dépenses pour les communes puisqu’elles sont obligées de financer les maternelles des écoles privées à parité des moyens de fonctionnement des écoles conformément à la loi Debré 1959.
En ce qui nous concerne, il est regrettable que cette manne financière, une aubaine pour les écoles privées titrait La Croix qui n’a pas de filiation marxiste, vous en conviendrait, estimée entre 100 et 150 millions, ne soit pas accompagnée d’une contrepartie et particulièrement dans un engagement en faveur de la mixité sociale.
Par ailleurs, cette mesure n’est obligatoire que pour les écoles privées sous contrat d’association ( contrat passé avec l’Etat), or dans cette motion vous décidez de financer une école privée sous contrat simple, ce qui risque d’ouvrir la voie à d’autres demandes de financement facultatif que vous ne pourrez refuser.
D’autre part, compte tenu des finances très contraintes de nos collectivités, ces dépenses supplémentaires risquent de se faire au détriment de l ‘école publique et républicaine, obligatoire, gratuite et laïque, dont la mission est d’accueillir et d’instruire tous les enfants dans leur diversité sociale, cultuelle, culturelle et physique, et de les faire évoluer dans une communauté pluraliste représentative de toute la société. Elle concourt ainsi à rendre possible le mieux vivre-ensemble et à garantir la cohésion sociale. C ‘est bien parce que ce rôle est difficile à assumer que nous devons lui donner les moyens nécessaires pour affronter les évolutions constantes.

Le lien vers les débats et la délibération

Photo Caia Image/Science photo library

Intervention d’Hanifa Guermiti sur le point numéro 9, sur la fracture numérique :    

La médiation numérique est essentielle. L’engagement de l’Etat en témoigne et il est le bienvenu aujourd’hui. Nous devons toutefois nous interroger sur son efficacité réelle à terme, pour la part de la population la plus éloignée du numérique. Comment mieux aider ces Messines et ces Messins à devenir autonomes ? Organiser une médiation, c’est bien ; savoir durablement s’en passer, c’est encore mieux ! La question de la formation, notamment des seniors, aux usages du numérique et à leur équipement, demeure entière. Elle mériterait une approche volontariste dans le cadre de ce plan. Ni l’autonomie, ni l’émancipation ne se gagne par la médiation. Elles se conquièrent par la formation ! En conclusion, je reprendrai les mots du Défenseur des droits qui dans son rapport de 2019 écrivait : « La dématérialisation offre de nouveaux moyens d’accès aux services publics et permet de simplifier l’accès aux informations, mais, si les facultés de chacun ne sont pas réellement prises en compte, elle comporte un risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion ».
A nous de veiller à ce que personne ne reste au bord du chemin.

Le lien vers les débats et la délibération

Intervention de Charlotte Picard sur le point numéro 10, contrat de ville :

Monsieur le Maire,
Chers collègues,

Au point un, j’étais intervenue sur le tissu artistique de notre ville. Ce point-ci nous permet de traverser le tissu associatif au sens large, plus social, celui qui est en première ligne avec les Messins.
Ces associations font, pour la plupart depuis des années, un travail considérable contre l’exclusion qu’elle soit sociale ou humaine. Les gens qui s’y investissent donnent du temps et des moyens aux plus fragiles de nos concitoyens, pour que la vie de tous les Messins soit la plus agréable possible. Je voulais ici les en remercier, car le travail associatif n’est pas forcément le mieux reconnu ni financièrement ni socialement, et il est pourtant fondamental.

L’année que nous venons de vivre, et celles qui suivent, vont créer, outre la « fatigue pandémique » dont je parlais tout à l’heure, des vagues de déclassement social pour ceux qui étaient encore classés, et de misère chez ceux qui ne voyaient déjà que rarement le bout du tunnel. C’est comme après un tremblement de terre près des côtes : on ne peut qu’attendre et se préparer au raz-de-marée. Contre cela, ces associations ne sont plus nécessaires : elles deviennent fondamentales.

Nous savons bien que le contrat de ville et ses moyens financiers ne seraient rien sans les gens, bénévoles ou salariés, qui s’investissent auprès de la population messine. Et nous savons que cela ne suffira jamais pour palier à tous les manques de notre société.

Malgré tout, il me vient une question sur un point précis : nous voyons une diminution de moitié sur les chantiers d’insertion de Metz Pôle Service, alors qu’ils ont, malgré la pandémie, apparemment remplis leurs objectifs en 2020 et que d’un autre côté la ville lance les territoires zéros chômeurs. Pouvez-vous nous expliquer cette baisse de plus de 70 000€, loin d’être couverte par la subvention du département ? Sont-ils rattrapés sur une autre ligne ?

Le lien vers les débats et la délibération

Photo Gilles Wirtz/Républicain Lorrain

Intervention de Xavier Bouvet sur le point numéro 11, convention avec
Pôle emploi :

Nous voterons naturellement ce point et nous approuvons la démarche, je profite néanmoins du sujet pour partager deux réflexions au Conseil. D’abord sur la pluralité des acteurs sur les sujets de développement économique et d’emploi. On le comprend aisément puisqu’il s’agit de l’un des deux enjeux maîtres de notre société. Cette pluralité d’acteurs, je ne la développe pas, je crois que chacun l’identifie bien, entre les différentes strates de collectivités, les structures privées et associatives, les organismes nationaux comme Pole emploi, etc. En conséquence je pense que nous devons toujours veiller à renforcer les acteurs existants et ne pas empiéter sur les compétences d’organismes spécialisés. Deuxième réflexion, c’est que la municipalité en matière d’emploi, avec la métropole évidemment, a bien une responsabilité, mais pas tant dans le dispositif quand dans l’aménagement du territoire. Nous avons un travail, très lourd, avec une force d’inertie fabuleuse, qui est de sortir de modèles consuméristes à courte-vue, insérés dans des échanges mondialisés extrêmement fragiles et précaires, et dévorateurs de ressources. En matière d’emploi, notre urgence est donc de stimuler les emplois « durables », locaux, à l’abri des tempêtes mondiales.
A cet égard la délégation de Mme Burgy sur l’économie sociale et solidaire est bien plus qu’un rôle associatif, c’est un rôle économique absolument crucial, et nous encourageons donc son développement.

Le lien vers les débats et la délibération

Intervention d’Hanifa Guermiti sur le point 12, territoire zéro chômeur longue durée :    

La loi a prévu l’extension des territoires d’expérimentation. Le choix d’entrer dans le dispositif sera guidé par la capacité à générer un fort consensus des parties prenantes, dont les associations de chômeurs, et par la création effective d’une entreprise à but d’emploi (EBE). Ni entreprise d’insertion, ni entreprise concurrentielle classique, cette structure particulière repose sur les marchés cachés ou inexplorés.   Pour mener à bien ce chantier, et notamment pour se qualifier dans les temps, il y a lieu de désigner un chef d’orchestre au sein des services ou dans une structure partenaire. Il ne suffit pas de se déclarer « territoire zéro chômeur de longue durée » pour l’être !   Ce travail à accomplir en amont étant énorme, aux côtés des demandeurs d’emploi, auprès des entreprises, des associations partenaires, comment s’organisera-t-il, au-delà des déclarations d’intention ?

Le lien vers les débats et la délibération

Intervention de Danielle Bori sur le point numéro 13, Anru :    

Je ne reviendrai pas sur l’ensemble des propos tenus par mes collègue lundi en conseil métropolitain, mais j’aimerais faire quelques rappels et formuler quelques remarques et interrogations concernant Chemin de la Moselle. En 2002 Monsieur Borloo, votre ami plus que le mien, en visite à Metz avait dit très vite et très clairement qu il était nécessaire de démolir les immeubles sur ce secteur. La mission urbanisme qui avait travaillé sur le projet Rive Gauche allant jusqu’à Woippy avait passé en revue chaque secteur du territoire. Lors d’un comité de pilotage en 2018, elle avait fait part des observations suivantes : cette zone est en PPRI donc en risque d’inondations, des reconstructions sont inenvisageables, il s’agit d’une entrée de ville à valoriser, il y a un potentiel de mise à distance de l’autoroute. Il faut aménager l’attente. Enfin un débat s’est tenu, suivi d’un vote à Metz Métropole fin 2019 et si mes souvenirs sont bons il n y a pas eu d’opposition de votre part.
Alors aujourd’hui vous remettez tout en cause, ce qui n’est pas sans conséquences immédiates. D’abord avec l ‘Anru, dont l’engagement s’appuyait sur un nombre important de logements à démolir revu à la baisse après d’âpres négociations. Aussi si ces démolitions ne sont pas respectées, quid de son engagement. Et moins immédiates, mais tout aussi importantes, car en laissant Chemin de la Moselle en l’état vous hypothéquez l’avenir de ce quartier. Aujourd’hui l’école de proximité, qui elle aussi subit les nuisances sonores et la pollution, ne scolarise que très marginalement des enfants des immeubles en question, ce qui prouve qu’il n’y a pas de renouvellement de population et je ne vois pas comment cela pourra être différent demain.
Ceci étant dit, nous pouvons cependant nous réjouir de constater que la rénovation urbaine ne se limite plus seulement à la rénovation des logements, mais qu’elle considère que la prise en compte de l’environnement des habitants est essentiel et que l’école en est un enjeu majeur. Mettre l’accent sur l’attractivité des écoles des quartiers prioritaires est parti en 2018 d’un constat : les écoles des quartiers prioritaires sont souvent confrontées à l’évitement d’une partie des ménages et ne permettent pas d’assurer une mixité sociale. D’une conviction : la nécessité de mobiliser des leviers multifactoriels (urbains pédagogiques sociaux) pour agir en faveur de la mixité dans les écoles des quartiers prioritaires. Une conviction aussi que la mixité est une dimension importante de la réussite scolaire et du climat scolaire. Comme le dit Nathalie Mons, présidente du CNESCO, les mesures de mixités sociales s’inscrivent dans un temps long et doivent prioriser les territoires les plus ségrégués. Et constitue un enjeu fort d’attractivité résidentielle, l’école constitue un atout pour les jeunes couples qui s’installent dans des quartiers rénovés.
Cette démarche sur la question scolaire doit porter à la fois sur le bâti et sur les contenus pédagogiques en favorisant des options d’excellence pour une plus-value éducative.
C’est ce qui a été fait avec l’allemand à l’école de la Seille et c’est bien cette stratégie qui a séduit l’Anru et qui accompagnera la ville à hauteur de 27 millions d’euros en investissements pour les écoles. Seules 2 villes ont été retenues, Metz et Auxerre.
Monsieur le Maire, en relançant des études, vous relancez une procédure dont vous connaissez les lourdeurs pour un projet très peu ambitieux et sans penser l’avenir, et vous perdez un temps précieux alors que l’urgence pour ces habitants est plus criante que jamais.

Le lien vers les débats et la délibération

Intervention de Nicolas Tochet sur le point 17, transfert de propriété Culture à Metz Métropole :    

Nous voterons évidemment pour ce point. Nous pensons d’ailleurs que cette réflexion de métropolisation des équipements culturels messins doit aller aujourd’hui plus loin que les structures qui ont fait partie de cette série au fil des années 2000 (Opéra-Théâtre, C2R, ESAL puis Musée de la Cour d’Or) et du Centre Pompidou-Metz qui les a naturellement rejoints depuis.   Il serait ainsi tout aussi naturel que la Cité musicale-Metz rejoigne ces « 5 étoiles », comme les qualifie notre adjoint à la culture, et qu’à la manière d’une coupe du monde, la métropole en arbore une sixième sur son maillot. Ça semble évident du point de vue de la cohérence de l’ensemble (la situation de la Cité musicale semble aujourd’hui comme une anomalie dans le paysage de nos grands équipements culturels). Et ça semble naturel au vu de son rayonnement qui dépasse évidemment allègrement les frontières de la seule ville de Metz, que cela soit ses salles, (Arsenal, Trinitaires, BAM) et de manière peut être encore plus visible, l’Orchestre. C’est d’ailleurs une réflexion qui devrait, selon nous, se mener également au sujet des principaux festivals de la Ville.  Si cela semblerait donc naturel, je ne mésestime pas les difficultés techniques que cette métropolisation implique pour les structures qui composent aujourd’hui la Cité musicale (l’EPCC Metz en Scènes et l’Orchestre national de Metz). Mais il nous semble en tout cas que c’est le moment de lancer ce chantier, pour peu que ça ne soit pas déjà le cas, et surtout pour ne pas qu’il reste trop longtemps dans les cartons.

Le lien vers les débats et la délibération

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