Au point 6 du conseil municipal du 23/02/2022 : le vote d’un programme de « désimperméabilisation » des cours d’école, dans le cadre d’une convention de l’agence Rhin-Meuse.
Rappel du contexte, une extrême majorité des cours d’école totalement bitumée, rares arbres. Ce qui augmente la température lors des canicules, lesquelles sont de plus en plus fréquentes et précoces. Et un montant total de près de 260k€ pour l’aménagement de 7 écoles, notamment la Seille et Saint-Eucaire.
Rien pour nous déplaire, cela ressemble de près à ce que nous proposions dans notre programme.
En revanche, si l’on sort de l' »esprit » de la délibération et qu’on observe le contenu de la convention d’un peu plus près, on est déçu par sa faible ampleur.
« Il ne s’agirait pas ici de faire un simple affichage sur le verdissement des cours d’école, mais d’agir concrètement pour le climat et l’environnement des enfants », a taclé Marina Verronneau. Par exemple, « créer des noues ne peut se réduire à réaliser une ou deux rangés de pavés. »
Marina Verronneau a donc demandé que soit communiqué « le détail des travaux quant à leur nature et leur impact environnemental souhaité » et les « critères et des indicateurs de résultats permettant d’apprécier l’impact environnemental de ces travaux. » Et d’insister sur la nécessité « d’établir un bon niveau de concertation avec les équipes encadrantes des écoles », car « il nous avait été remonté une faible concertation avec les équipes encadrantes et les parents d’élèves ».
Ce travail, Danielle Bori le connaît bien puisqu’elle l’avait engagé sous la précédente mandature dont elle était l’adjointe à l’éducation. A son tour elle témoigne de l’important travail de concertation, des enjeux environnementaux mais aussi de la prévention du « partage de l’espace entre les élèves. »
« Ce projet commun Ville Education Nationale (2018-2021, lancé sous la précédente mandature, ndlr) […] avait deux objectifs : végétalisation et égalité filles – garçons. », rappelle Danielle Bori.
« Il a permis aux enfants de réfléchir à ces questions d’égalité filles – garçons, de poser des questions qu’ils ne s’étaient certainement jamais posées, et de créer ainsi le débat qui amène à la prise de conscience. »
Avant de conclure: « Je ne sais pas si cette expérimentation sera poursuivie, si ce n’est pas le cas ce serait vraiment dommage car la végétalisation, la dé-bétonisation si importantes soient-elles ne sont pas les seuls enjeux et ne peut suffire au réaménagement d’une cour de récréation. »
Retrouvez les deux interventions, respectivement à 2h30’33 » et 2h34’50 »
https://metz.fr/actus/2022/220223_en_direct_conseil_municipal_du_23_fevrier_2022.php