Tribune du groupe Unis pour Metz – mars 2022
Le 25 février, V.Poutine a déclenché une guerre qui plonge le peuple ukrainien dans un cauchemar insoutenable et menace la sécurité de l’Europe et du Monde. Rien n’excusera le sort infligé à des millions d’hommes, de femmes et d’enfants aujourd’hui sous les bombes et sur les routes de l’exode.Face à cette situation, la solidarité ne doit avoir ni frontière ni couleur; l’aide et l’accueil de tous les réfugiés qui fuient la guerre, l’oppression ou la misère sont une urgence et un devoir d’humanité. A Metz beaucoup de citoyens et de nombreuses associations se sont rapidement mobilisés certains en donnant de leur temps et d’autres des dons financiers ou en nature pour répondre aux besoins exceptionnels nés de ce drame, dans un élan de solidarité loin des flashs, des caméras et des micros. Nous nous devons de les remercier et féliciter les services publics qui avec une grande réactivité ont permis l’hébergement de nombreuses familles et la scolarisation des enfants. Ces actions sont d’autant plus efficaces qu’elles sont coordonnées avec d’autres collectivités territoriales et l’Etat…
La même semaine paraissait un nouveau rapport du GIEC sur la crise environnementale, pointant des menaces déjà à l’œuvre, aux conséquences lourdes pour nos sociétés. Notre capacité à « habiter ce monde » est en jeu. Ces vertiges de la guerre et du climat mettent en relief la vanité et la futilité des mesures du président-maire-vice président.
-Des navettes fluviales concurrençant l’offre touristique privée, saignant nos moyens pour les bus public à hauteur de plusieurs millions d’euros, sans bénéfice concret.
-1000 caméras pour 10 millions d’euros sur le mandat, dans une ville déjà extrêmement bien couverte.
-Des centaines de milliers d’euros brûlés dans l’opération « Courrier Messin », magazine soi-disant « gratuit » et surtout dépendant du maire-président-etc.
Les caisses ne sont pas vides.
Elles sont pleines comme une pochette surprise pour amuser la galerie.